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Demain
25/01/2006 23:49
Créant ces espaces fumeurs pour vous mes frères et mes soeurs, afin de vous nuire, je me régale à atomiser la terre stérilisant celle ci, brûlant et ruinant les plaines, je place des usines ca et là, de l'acide dans vos cheveux, du chlore sur vos mains, du pétrole sur vos pieds, fabriquant des écoles en forme de champignons aux fenêtres d'amiante à souhait, peu importe nous mourrons tous, j'ai tué tous les animaux de la planète, les fous et ceux qui produisent des virus que j'exploite à souhait. J'ai embaumé les oiseaux migrateurs et les autres de cambouis j'aime la souffrance de ceux ci, chantant sous un soleil noir en plein jour à Lille, Marseille, Bordeaux, Grenoble, même pas eu peur, j'assassine vos étoiles en larguant mes merdes dans l'espace que je ne récupère même pas, je fais pousser vos salades dans du sable mercure ne servant même plus aux lapins eux même lyophilisés, je vous lacherai bien une petite bombe en plein air pour fêter tout ca, mais préfère les profondeurs de l'océan pour le faire, de beaux spécimens en forme de poissons remontés de la surface vous réclament à l'étal, de l'air vicié pour vos poumons j'ai dessiné du noir sur des neiges éternelles, je crâme une dizaine de fois par an des forêts entières à quoi servent elles, les icebergs deviennent glacons pour être cube dans ces apéros au gôut de viandox, mes déchets sont verts oranges bleus, couches plastiques sans retour, verres aux consignes absurdes, c'est moi mes frères et mes soeurs, moi qui vous le dis, vous êtes mal barrés, en fait vous êtes cuits.
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Pub
25/01/2006 23:48
Femme sous toutes les coutures nue ou vêtue de lambeaux de tissus, seins explosant un soutif en mini inexistante et lèvres rouge feu mimant une fellation. Panneaux publicitaires aux abords des écoles, futurs clients. Les gens matent, ca plaît, le respect s'est barré depuis.
Les mamies rigolent aussi. Voir le cul des belles retouchées au scan, spectacle gratos pour ceux qui n'ont pas canal, se masturbant la nuit en criant vive Kanel ou Bior. Plus de poèsie, plus de charme, plus de mystère, femme bafouée, femme violée tous les jours en silence.
Pour finir, arrivent les mâles en tête, slibards débordant avec petite bosse devant, les coucouYettes aux couleurs multiples blafardes en noir et blanc, même pas bandants, la couleur n'a pas d'importance l'odeur non plus d'ailleurs, seul le papier compte.
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A l'aube.. une histoire est née
25/01/2006 23:45
Lui flic, elle infirmière. Amis pour la vie jamais amants la nuit. Pas le temps d'aimer. Dur métiers que de parler violences braquages tueries et, maladies détresses décès. Ils se souriaient même sous la pluie, mains entrelacées, lèvres humides. Elle en blanc, lui en noir. Elle aux urgences lui dans les rues. Visages défaits, yeux rougis, nuits blanches, cauchemard en vrac. Pansant ses blessures la nuit, elle buvait son café le jour. Qui pouvait les comprendre. Un sos était il encore perceptible? Deux beaux visages celui de l'amour et de la tolérance malgré les apparences, suant devant les autres pour cacher leurs angoisses, protégeant par dessus tout ces êtres de lumière. Lui flic, elle infirmière, lui en noir, elle en blanc, opposés à certaines pratiques mais toujours soudés pour ce même et ultime combat, celui de l'amour. ----#à deux fidèles amis#-
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Extaz'E
25/01/2006 23:42
Le clown, un sourire sans sourire, fard de tous les jours, jouant la comédie, faisant rire les enfants.
Ceux qui ont besoin de croire. Ceux qui ont de la tristesse au fond des yeux. Le clown, tel qu'il est décrit, au travers de nos souvenirs d'enfance, vêtu de couleur, un chapeau en pointe vissé sur la tête, le clown tel qu'il est avec ses problèmes à lui, ses joies et peines, ses souffrances.
Le clown s'en est allé vers d'autres cieux, faire rire d'autres enfants.
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Mani Lâl
25/01/2006 23:37
Le pays de Gurungs, d'une beauté magique, se trouve au pied de la plus haute chaîne de montagne du monde, 8000 mètres d'altitude. Depuis la nuit des temps, les chasseurs de miel récoltent celui ci dans les plus hautes montagnes du népal. Ils agissent deux fois par an et prennent des risques considérables. A l'aide de lianes tressées, ils se hissent au sommet des montagnes et des crevasses. A l'aide de branche de bois, aidés de leur pied, ils extirpent des plaques entières de miel. Ils ont les visages ravagés, les mains et les pieds enflés. Ces hommes et ces femmes sont éclatants de beauté vivant dans des conditions précaires, souriant devant un objectif. ----extirpé du livre 'chasseurs de miel #1998#Nathan Image--
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Dune
25/01/2006 23:36
Des grains dorés dévalant la dune. Un raz-de-marée figé par des vagues. Ondulantes sous un souffle chaud. Serpentins zigzaguant, sous un astre si présent. Tapis envahissant, rugeux et doux à la fois. Monstrueuses montagnes ensablées et enracinées à vie. Féerie. Sans fin. Troublée juste par la nuit.
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Mon idole
25/01/2006 23:34
Détacher ensemble ces pétales, ceux de la vie. Un à un, jour après jour. Vieillir sans faillir. Retrouver ces senteurs d'autrefois aux instants si magiques. Revoir ces images avec nostalgie. Réentendre ces cris comblant notre nid d'amour, petits anges démoniaques aux visages barbouillés de boue. Je t'aime, toi ma compagne. Seras tu là pour me guider vers cette route sans retour. J'ai peur de le faire sans toi à mes côtés. Ta tête au creux de mon épaule fixons encore et encore cet horizon, là où nos vies ont pris forme..
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Mon cadet et moi
25/01/2006 23:20
..perchés sur nos collines aux rochers scintillants pierres éclatées sous le soleil senteurs de pins aux sèves dégoulinantes cigales excitées avec mon frère nous étions de riches terriens installés dans des arbres sans âges quand tout allait bien sous des cartons quand tout allait mal.
Nous regardions les fourmis, les antennes arrachées nous les tenions dans nos mains. Des paris prenaient forme, des combats avaient lieu. Les centimes en alu changeaient de poche cachée entre deux pins une vieille ligne de chemin de fer comme lieu de rencontre, nous l'avions acheté contre une poignée de cailloux brillants à une bande rivale.
En continuant tout droit nous longions le canal, le pic de l'étoile en vue. Nous marchions beaucoup sans but au point de se perdre. Il y avait toujours des maisons de bric et de broc, des repaires de bandits. C'est drôle ils signaient sur les murs. Nous inventions leur regard, leur voix, leur crime. A l'aide de paille nous allumions un feu et nous buvions l'apéro, du thym et de l'eau. Nous avions des hectares et des hectares de terre à ne plus savoir quoi en faire. Mon frère et moi étions riches et nous n'en savions rien à cet âge là. Que des collines à perte de vue, des garrigues et des garrigues.
Nous ne pouvions mettre des frontières de partout.! Nous n'en avions pas les moyens. On avait bien quelques centimes en poche mais c'était tout! Des fois des intrus venaient chez nous, sur nos terres. Après bien des palabres des guerres étaient déclenchées à coups de pierres. Les blessures saignaient quelque fois et heureusement que mon frère et moi avions construit des hôpitaux de campagne.
Un peu d'eau et de la terre sur les cuirs chevelus. Un mouchoir blanc mettait fin à ces tragiques combats et tout reprenait comme avant. Il n'y avait jamais de gagnant et les bonbons étaient partagés, les rires aussi d'ailleurs. Des bouts de terres contre des bouts de bois, des lance pierres et des pièges, mon frère et moi ne regardions pas sur les dépenses. Une ou deux terres en moins pfff et alors! Il n'y avait jamais de filles elles criaient trop puis elles étaient toujours en jupe. Une fois on a acheté deux cheveaux nains on pouvait pas les monter il fallait 50 centimes.
On comprenait pas pourquoi on devait payer pour monter nos propres chevaux. Le gars s'est fâché on a détalé. On avait pas de vélos, nous descendions les pentes le cul sur un patin à roulette assis dessus des trous aux culottes, les coudes pleins de cicatrices, les fronts en sueur, les cheveux en bataille nous étions les rois des garrigues jusqu'au retour à la maison... la vraie.. et où le silence retombait. ----à suivre#peut être une autre fois#----
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Chaises vides
25/01/2006 23:19
Table ronde aux chaises vides.. ornières laissées à mes pieds.. absence de lignes.. papier volant immaculé.. que je ne pourrai jamais comblé à la hauteur de leur volonté.. une pensée pour eux.. mes poètes disparus.
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Faites vos jeux rien ne va plus
25/01/2006 23:17
Du fric à l'un et pas à l'autre. Aides à gogo pour mister dupont et pas à mister dupond. S'approprier, se servir, frauder, s'emparer sans vergogne de subside destiné aux plus démunis. Que penser, que faire, que dire. Bannir ces mêmes personnes qui en ont peut être besoin comme les autres. Gestion désordonnée, dépassée. Plus de barrière. Bulle d'oxygène déviée dans des poches avides. Jouant avec les âmes tristes de certains nécessiteux.
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